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- Les problèmes personnels : un sujet délicat à aborder
- Le silence autour des situations concernant des collègues
- Les cas de harcèlement et de discrimination : un tabou persistant
- La méfiance envers la fonction RH : un frein au dialogue
- Le manque de confiance pour demander de l’aide ou contester une décision
La crise sanitaire de la COVID-19 a bouleversé le monde du travail et a, dans une certaine mesure, rapproché les collaborateurs et les DRH.
Cependant, malgré cette nouvelle proximité, de nombreux sujets restent tabous et non abordés entre les employés et les responsables des ressources humaines.
D’après un sondage réalisé par Zety, les collaborateurs se censurent sur plusieurs aspects de leur vie professionnelle et personnelle, laissant ainsi un voile de silence sur des problématiques importantes.
Quels sont ces sujets sensibles et pourquoi sont-ils si difficilement évoqués ?
Les problèmes personnels : un sujet délicat à aborder
Les collaborateurs sont souvent réticents à partager leurs problèmes personnels avec les DRH, de peur d’être jugés ou de nuire à leur carrière. Les sondages de Zety ont révélé que les situations de rupture, de divorce ou de décès sont rarement évoquées avec les responsables des ressources humaines. Cette réticence à partager ses problèmes personnels peut être expliquée par la peur de ne pas être compris ou d’être perçu comme un employé moins performant. Pourtant, le partage de ces difficultés pourrait permettre aux DRH de mettre en place des mesures d’accompagnement et de soutien pour aider les collaborateurs à surmonter ces épreuves.
Le silence autour des situations concernant des collègues
Les collaborateurs sont souvent réticents à parler des problèmes qu’ils rencontrent avec leurs collègues. Qu’il s’agisse de comportements inappropriés, de problèmes de travail, de politique, d’accoutrement, ou de santé, ces sujets sont souvent passés sous silence. La peur des représailles, des conflits ou des jugements peut expliquer cette réticence à aborder ces sujets avec les DRH. Pourtant, un dialogue ouvert et honnête entre les collaborateurs et les responsables des ressources humaines pourrait permettre de résoudre ces problèmes et d’améliorer le bien-être au travail.
Les cas de harcèlement et de discrimination : un tabou persistant
Les situations de harcèlement et de discrimination sont des sujets particulièrement sensibles et difficiles à aborder avec les DRH. Qu’il s’agisse de harcèlement sexuel, de discrimination au travail, de vol ou de consommation de drogues, ces problèmes sont souvent tus par les collaborateurs. La honte, la peur des représailles ou la méconnaissance des procédures à suivre peuvent expliquer cette réticence à parler de ces sujets. Pourtant, les DRH ont un rôle clé à jouer dans la prévention et la lutte contre ces phénomènes, et un dialogue ouvert sur ces problématiques pourrait permettre de mettre en place des actions concrètes pour y remédier.
La méfiance envers la fonction RH : un frein au dialogue
La méfiance des collaborateurs envers la fonction RH est un autre facteur qui explique cette difficulté à aborder certains sujets. Les contacts entre les employés et les DRH sont souvent limités aux questions de salaires et d’avantages sociaux, ce qui crée une barrière entre les deux parties. Cette méfiance peut être due à un manque de confiance dans la capacité des DRH à résoudre les problèmes ou à les écouter sans jugement. Pour renforcer la confiance entre les collaborateurs et les DRH, il est essentiel de développer une communication ouverte et transparente, et de montrer que les responsables des ressources humaines sont là pour les soutenir et les accompagner dans leur vie professionnelle.
Le manque de confiance pour demander de l’aide ou contester une décision
Enfin, les collaborateurs sont souvent réticents à demander l’annulation d’une décision, une promotion, des conseils sur leur CV ou des conseils juridiques aux DRH. Cette réticence peut s’expliquer par un manque de confiance en leurs compétences ou en leur capacité à défendre leurs intérêts. Pour surmonter ce manque de confiance, les DRH doivent être proactifs dans l’accompagnement des collaborateurs, les encourager à exprimer leurs besoins et leurs attentes, et leur montrer qu’ils sont là pour les soutenir et les aider à progresser dans leur carrière.
Malgré la nouvelle proximité entre les collaborateurs et les DRH due à la COVID-19, de nombreux sujets restent tabous et non abordés entre les employés et les responsables des ressources humaines. Pour briser ce silence et encourager un dialogue ouvert et constructif, il est essentiel de renforcer la confiance entre les deux parties et de montrer que les DRH sont là pour soutenir et accompagner les collaborateurs dans leur vie professionnelle et personnelle. Il est important de mettre en place des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre les phénomènes de harcèlement et de discrimination, et de favoriser un environnement de travail inclusif et respectueux pour tous.